«Regarde du haut du ciel et constate la situation, du haut de ta sainte et splendide résidence: où sont passés ton zèle et ta puissance? Ta profonde tendresse et tes compassions envers moi ne se font plus sentir. C'est toi, cependant, qui es notre père. En effet, Abraham ne nous connaît pas et Israël ignore qui nous sommes; c'est toi, Eternel, qui es notre père, c'est toi qui, depuis toujours, t'appelles notre libérateur.
Eternel, pourquoi nous fais-tu errer loin de tes voies, pourquoi endurcis-tu notre coeur pour qu'il ne te craigne pas? Reviens à cause de tes serviteurs, à cause des tribus qui t'appartiennent! Ton peuple saint n'a été que peu de temps en possession du pays, et nos adversaires ont piétiné ton sanctuaire. Nous sommes depuis longtemps comme un peuple sur lequel tu n'exerces pas ta souveraineté et qui n'est pas appelé de ton nom. Si seulement tu déchirais le ciel et descendais, les montagnes s'effondreraient devant toi!