Réveille-toi! Réveille-toi! Couvre-toi de force, bras de l'Eternel! Réveille-toi comme par le passé, comme dans les générations précédentes! N'est-ce pas toi qui as abattu l'Egypte, qui as transpercé le monstre? N'est-ce pas toi qui as mis à sec la mer, l'eau du grand abîme, qui as tracé dans les profondeurs de la mer un chemin pour le passage des rachetés? Ceux que l'Eternel aura libérés reviendront, ils arriveront à Sion avec des chants de triomphe et une joie éternelle couronnera leur tête. Ils connaîtront la gaieté et la joie, la douleur et les gémissements s'enfuiront.
C'est moi, c'est moi qui vous console. Qui es-tu pour avoir peur de l'homme, alors qu'il va mourir, et du fils de l'homme, dont le sort est pareil à celui de l'herbe? Et tu oublierais l'Eternel, celui qui t'a fait, qui a déployé le ciel et fondé la terre! Tu serais constamment, à longueur de journée, terrorisé devant la colère de l'oppresseur, parce qu'il se prépare à te détruire! Où donc est-elle, la colère de l'oppresseur? Le prisonnier sera bientôt libéré, il ne mourra pas dans la fosse et il ne manquera pas de pain. Moi, je suis l'Eternel, ton Dieu, qui soulève la mer et fais gronder ses vagues. L'Eternel, le maître de l'univers, voilà mon nom. J'ai mis mes paroles dans ta bouche et je t'ai couvert de l'ombre de ma main pour déployer un nouveau ciel et fonder une nouvelle terre, et pour dire à Sion: «Tu es mon peuple!»