Après ces événements, le roi Assuérus accorda plus d'importance et de pouvoir à Haman, fils d'Hammedatha, l'Agaguite.
Tous les serviteurs du roi qui se tenaient à la porte du roi pliaient le genou et se prosternaient devant Haman, car cela correspondait aux ordres du roi à son sujet.
Les serviteurs du roi qui se tenaient à la porte du roi lui dirent: «Pourquoi enfreins-tu l'ordre du roi?» Comme ils le lui répétaient chaque jour et qu'il ne les écoutait pas, ils informèrent Haman de son attitude pour voir s'il persisterait dans sa décision.
Haman s'aperçut qu'effectivement Mardochée ne pliait pas le genou et ne se prosternait pas devant lui, et il fut rempli de colère.
La douzième année du règne d'Assuérus, le premier mois, c'est-à-dire le mois de Nisan, on jeta le «pour» - c'est-à-dire le sort - devant Haman pour chaque jour et chaque mois successivement, et le sort désigna le douzième mois, c'est-à-dire celui d'Adar.
Haman dit alors au roi Assuérus: «Il y a dans l'ensemble des provinces de ton royaume un peuple unique, bien que dispersé, qui reste bien à part parmi les peuples.
Le roi retira l'anneau de sa main et le donna à Haman, fils d'Hammedatha, l'Agaguite qui était l'adversaire des Juifs, et il lui dit : «L'argent et ce peuple sont à ta disposition.
On convoqua les secrétaires du roi le treizième jour du premier mois et l'on écrivit un message en tout point conforme aux ordres d'Haman et adressé aux satrapes du roi, aux gouverneurs de chaque province et aux chefs de chaque peuple, à chaque province dans son écriture et à chaque peuple dans sa langue.
L'édit fut aussi proclamé à Suse, la capitale, et, tandis que le roi et Haman s'installaient pour boire, la ville de Suse était plongée dans la consternation.